4.2.1 Définition des souches STEC considérées comme hautement pathogènes et des souches AEEC5 particulières
Truc & astuce : Informations complémentaires⚓
Ces souches STEC dites « hautement pathogènes » regroupent les souches pathogènes typiques, majeures car responsables de 80% des infections recensées dans le monde
(les 20% des cas restant sont donc dus à d'autres types de STEC).
Lors des analyses mises en œuvre pour la recherche de souches STEC dans les aliments, certaines souches AEEC particulières peuvent être isolées dans un aliment :
Ces souches AEEC sont dites particulières car elles possèdent toutes les caractéristiques des souches STEC hautement pathogènes (sauf la possession du gène stx) et sont isolées dans un aliment contenant des gènes stx.
Attention : dans le cas précis d'isolement de ce type de souches AEEC, il n'est pas possible en l'état actuel des connaissances de conclure quant à l'absence ou à la présence dans l'aliment d'une souche STEC hautement pathogène dont elles dériveraient.
L'avis de l'AFSSA n°2010-SA-0031 du 27 mai 2010 définit, sur la base des données épidémiologiques et scientifiques disponibles à cette date, les souches STEC hautement pathogènes comme :
des souches d'E. coli appartenant à l'un des 5 sérotypes O157:H7, O26:H11, O145:H28, O103:H2, ou O111:H8,
et possédant concomitamment les gènes de virulence stx (stx1 ou stx2) et eae.
Ces souches STEC dites « hautement pathogènes » regroupent ainsi les souches pathogènes typiques, majeures car responsables de 80% de cas humains d'infection recensés dans le monde
(les 20% des cas restant sont donc dus à d'autres types de STEC).
Lors des analyses mises en œuvre pour la recherche de souches STEC hautement pathogènes dans les aliments, certaines souches AEEC particulières peuvent être isolées dans un aliment :
ces souches AEEC sont dites particulières car elles possèdent toutes les caractéristiques des souches STEC hautement pathogènes (sauf la possession du gène stx) et sont isolées dans un aliment contenant des gènes stx.
Or, dans le cas précis d'isolement de ce type de souches AEEC, il n'est pas possible en l'état actuel des connaissances de conclure quant à l'absence ou à la présence dans l'aliment d'une souche STEC hautement pathogène dont elles dériveraient (avis de l'ANSES n°2010-SA-0031 du 11 janvier 2011).